Ce que l’on sait du nouvel album de Charlotte Gainsbourg, REST, sortie le 17 novembre 2017

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Attendu depuis 2015, le 5ème album de Charlotte Gainsbourg, intitulé REST, arrivera enfin dans les bacs le 17 novembre 2017 ! Voici toutes les infos connues à ce jour sur l’album :

L’album s’intitule « REST », c’est aussi le titre d’une chanson, le 1er single qui en est extrait :

Charlotte Gainsbourg REST cover album

 

L’album est composé de 11 chansons dont voici le tracklisting :

01. Ring-A-Ring O’ Roses
02. Lying With You
03. Kate
04. Deadly Valentine
05. I’m A Lie
06. Rest
07. Sylvia Says
08. Songbird In A Cage
09. Dans Vos Airs
10. Les Crocodiles
11. Les Oxalis

Ecoutez l’album Rest sur Spotify

Voir tous les clips réalisés par Charlotte Gainsbourg pour l’album REST

Lire toutes les interviews de Charlotte Gainsbourg pour la promo de REST

Voici ce qu’elle dit de la réalisation de la chanson REST : “Those were the first words that I actually sang on the album. I came in with all my bunches of lyrics … It was too much, really, and Guy-Man was saying,You can’t say all that; you have to simplify it,’ and he reduced it to three words! It felt so innocent in a way, but it was exactly what I needed at that time.

Comme sur tous ses précédents albums, elle s’offre une nouvelle fois des collaborations de prestige :

  • à la production, on retrouve SebastiAn, producteur français de musiques électroniques du label Ed Banger (Justice, Cassius, Breakboat) qui a déjà travaillé sur un titre de Charlotte, « Hey Joe » qu’il avait remixé début 2014. Le titre figurait sur la Face B du 45t édité à 180 exemplaires uniquement pour le Disquaire Day.
  • Guy-Manuel de Homem-Christo des Daft Punk a travaillé sur la chanson éponyme de l’album « REST »
  • La chanson que Paul MCcartney avait écrit pour Charlotte figurera bel et bien sur l’album.
  • Owen Pallett et Connan Mockasin figurent aussi parmi les collaborateurs de l’album.

L’album REST est l’occasion pour Charlotte de premières fois :

  • Charlotte Gainsbourg a pour la première fois écrit tous les textes en anglais et surtout en français. On se souvient qu’elle avait essayé d’écrire sans succès pour son 2ème album (« 5:55 », 2006) et son 3ème (« IRM », 2009). Charlotte déclare : “In the shadow of my father, writing in French was something I never dared to do”.
  • Charlotte passera pour la première fois derrière la caméra afin de réaliser 6 clips différents pour la promotion du nouvel album, elle a notamment réalisé le clip « REST », encouragée par Lars Von Trier, voici ce qu’elle déclare dans un communiqué de presse : «Au début, je lui ai demandé si il voudrait bien réaliser cette vidéo pour moi. Il m’a répondu : « non… tu devrais le faire toi ». Puis il m’a confié très bien savoir ce dont j’avais besoin : « je vais te dire exactement ce que tu dois faire ». Il m’a dicté précisément ‘les règles’ que je devais suivre. J’acquiesçais au téléphone tout en notant les règles du maître. Et ce fût ça, la première impulsion que j’avais tant espérée. D’aller dehors, de tenir une caméra moi-même, jusqu’à confier ma personnalité à travers des vidéos d’archive que j’avais sélectionnées, ou des nouveaux plans que j’ai filmés. Tout en essayant de crée un langage répétitif qui suive la boucle musical. Grâce à ce premier pas dans la réalisation, j’ai pu prendre possession de mon propre imaginaire.»
    Voici un extrait du clip « REST » :

Et enfin, Charlotte remontera sur scène pour interpréter ses nouvelles chansons live.

Dans ses dernières interviews, Charlotte Gainsbourg évoquait l’album :

En Septembre 2016, elle déclarait à Elle« C’est un très long processus, beaucoup plus long que pour les précédents. Avec Beck, je m’étais laissé porter, il m’avait livré un package. Pareil avec Air. Cette fois-ci, je travaille avec un musicien, mais j’ai mon mot à dire, c’est une vraie collaboration. J’ai vraiment accouché de cet album et c’est beaucoup plus dur à finir. Comme personne n’est là pour me dire : « Cette prise était la bonne, on arrête », je veux toujours mieux faire. En plus, au bout d’un certain temps, le truc date un peu, alors on a envie de nouveauté, et c’est sans fin. Il faut vraiment qu’il sorte. Mais je veux d’abord réenregistrer mes voix. [Rires.] »

En janvier 2017, elle se demandait encore dans le Figaro si elle était satisfaite de l’album : « En ce moment, je finis un album, mais je me demande si je suis assez satisfaite pour sortir l’objet tel qu’il est ou s’il faut que je le retravaille encore… »

Au journal belge Le Soir, elle confiait en Mai dernier :  « Aller dans la musique est une autre grande respiration. Et le fait d’être ailleurs crée le manque (…) Mais écrire pour la première fois des textes en Français est une grande étape : « Pour moi, en musique, le fantôme de mon père est encore très présent. Il m’a vraiment inhibé, je le dis avec beaucoup de bienveillance car je sais tout ce que j’ai reçu de lui. Mais son génie a fait que je me sentais pas du tout à la hauteur, vraiment pas. Ce n’est donc pas du même registre, le cinéma, je me le suis approprié beaucoup plus vite. Donc, là, pour écrire des chansons, et pour oser montrer un truc que j’ai écrit qui est sans doute médiocre comparé à ce que mon père a fait, j’ai dû casser pas mal de choses et en accepter d’autres comme d’être médiocre. J’ai pu le faire car aujourd’hui, je m’en fous. » ()

A Grazia, début 2017, elle déclarait : « Le français, j’ai longtemps eu du mal à l’accepter, évidemment vis-à-vis de mon père, par peur de m’y mesurer. (…) SebastiAn fait les musiques, j’écris les textes. J’ai d’abord écrit sans musique et, disons que ça ressemblait à des poèmes. J’ai perdu un peu de temps avec ça. Une fois les musiques arrivées, c’est tout de suite devenu plus facile. (…) IRM s’était fait chez Beck, à Los Angeles. Les autres disques, je les avais faits chez moi, à Paris. Là, ce n’est ni chez moi, ni chez quelqu’un. C’est un territoire neutre.« 

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