Joyeux Noël avec Charlotte Gainsbourg

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A Nous Paris publie les contes de Noël des célébrités interviewées recemment, Charlotte en fait partie. Voici ce que Noël évoque pour elle :

Qu’est-ce que Noël évoque pour vous ?
C’est très festif pour moi, et ça a toujours eu une connotation anglaise, car depuis toute petite, j’ai eu la chance d’aller fêter Noël là-bas avec ma famille anglaise. Et il y a toujours eu un côté magique à ça, alors, que Noël à Paris, ça ne me dit rien du tout. Je sais qu’il y a des huîtres, c’est tout.

Quel est votre meilleur souvenir de Noël ?
Ce sont toujours mes souvenirs d’enfance, ceux à Londres, sous la neige. On entendait les Claus singing, ces chorales qui viennent chanter en faisant du porte à porte. C’est vraiment mièvre et idiot, mais pour moi c’était ça. Aujourd’hui, on fait gaffe avec nos propres enfants en se disant qu’ils sont trop gâtés, mais il y a une magie que j’aurais bien aimé transmettre. Et je ne sais pas si j’ai réussi.

Quel est le plus beau cadeau que vous ayez reçu ?
C’est terrible ce que je vais dire, mais ma mère m’a offert un violon quand j’avais 7 ans. J’ai encore l’odeur de ce violon, de sa caisse, je me revois l’ouvrir et sentir cette cire qu’on passe sur l’archet. C’était magique. Et mon père l’a jeté à la poubelle (rires) ! Il ne voulait pas entendre du violon dans sa maison, parce qu’il paraît que les deux premières années de violon sont insupportables pour les proches. Donc, je ne lui en veux pas du tout, mais c’était mon plus beau cadeau et il est parti à la poubelle.

Quel est le cadeau le plus original que vous ayez fait ?
En tant qu’enfant, il fallait faire des cadeaux à tout le monde. C’était pas évidemment, mais comme je travaillais déjà, mon agent arrivait à me débloquer des sous de la Caisse des dépôts pour que je puisse acheter des cadeaux. Heureusement, car c’était impensable pour moi d’aller fêter Noël sans avoir de cadeau à offrir. Mais le pire du pire à satisfaire, c’était mon père. Impossible de trouver un cadeau qui lui fasse plaisir. À part des dessins de temps en temps. Et après lui, c’était mon oncle, car c’est un grand orignal. Et comme il est très morbide, je lui avais acheté un bocal. J’avais écrit dessus « cerveaux jumeaux anormaux », j’y avais mis deux cervelles d’agneau dans du formol, et je lui avais offert (rires). Il a vachement apprécié.

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